La grande école du sport business

Le tennis : ma passion, mon métier

Entretien avec Benjamin Delannoy, étudiant en 4ème année en alternance et Chargé de missions au sein de la Fédération Française de Tennis (FFT).

Faire ses études au sein de l’ISG Sport Business Management, c’est avant tout choisir des études passion. C’est le cas de Benjamin qui pratique le tennis depuis très jeune. Au début, il voulait devenir journaliste sportif avant de découvrir l’étendu des métiers qu’offre le sport business.

Faire de sa passion, une réalité professionnelle, Benjamin nous en parle dans les locaux de Roland Garros, Porte d’Auteuil, quelques jours avant cette compétition internationale qui accueille chaque année les meilleurs mondiaux et plus de 600 000 spectateurs sur toute la période.

Bonjour Benjamin, parle-nous de tes missions au sein de la FFT !

Passionné de tennis depuis plusieurs années, j’ai intégré l’équipe Développement de la pratique tennis auprès de Marine Piriou, ma tutrice et Responsable du service. En tant qu’alternant, j’officie sur plusieurs sujets pour la promotion et la pratique du tennis. Je travaille actuellement pour la valorisation et le développement de la pratique tennis auprès des femmes dans les clubs, les universités ou encore les fédérations. L’esport dans le tennis est également une thématique très importante que nous portons au sein de la FFT depuis plusieurs années.

La FFT en quelques chiffres :

  • N°1 des sports individuels en France
  • 1 041 393, c’est le nombre de licenciés au 1er mai 2023
  • 7 051 clubs affiliés et structures habilitées
  • 35 220 tournois de tennis
  • 100 000 bénévoles
  • 32 360 courts de tennis (clubs de tennis)

Le plan de féminisation de la pratique tennis fait aussi partie des enjeux portés par la FFT depuis quelques années. Au sein du service, Benjamin accompagne l’équipe sur le développement d’actions concrètes pour capter et fidéliser les jeunes joueuses mais aussi recruter. La place des femmes au sein de l’écosystème sportif évolue dans le bon sens grâce à ce plan stratégique, de la pratique à la gouvernance des fédérations.

Jusqu’à présent, les projets que j’ai le plus apprécié, ce sont ceux en lien avec les stratégies marketing et la conception événementielle. Pouvoir marketer, vendre et événementialiser, ce sont des choses qui me parlent beaucoup. On a l’impression d’être vraiment en immersion dans le monde professionnel. C’est ce qui est le plus intéressant et stimulant !

Quelles compétences as-tu pu acquérir à la FFT ?

De la gestion événementielle à la conception de nouveaux projets, je peux dire aujourd’hui que j’ai pu monter en compétences grâce à la place qui m’a été donné au sein de l’équipe dans laquelle j’évolue. Je suis content de pouvoir apporter une valeur ajoutée à toutes les actions menées au sein d’un secteur qui me passionne. Je créé des newsletters envoyés à chaque collaborateur le mercredi : c’est une fierté de pouvoir alimenter en nouveautés chaque semaine les différentes équipes grâce à une veille pointue.

Ce que j’apprécie le plus dans mon métier, c’est la diversité des projets, de la conception aux bilans finaux. C’est important de comprendre comment on a pu impacter le tennis en donnant du sens à nos actions ! A la FFT, il n’y a pas de journée-type. J’organise des réunions, je suis des études menées sur le terrain, je me rends aussi dans les clubs pour échanger avec les dirigeants et les joueurs et joueuses. Ce sont toujours des journées stimulantes et intéressantes qui me permettent aussi de travailler avec les autres services, de communication, marketing mais aussi de directions.

De quel projet es-tu le plus fier ?

L’un des projets qui m’a le plus marqué jusqu’à présent, c’est une expérimentation nationale sur les compétitions non genrées, de faire jouer en simple des hommes contre des femmes. C’est un projet qui s’est mis en place en janvier que nous menons dans plusieurs territoires. Il y a des tournois qui ont lieu actuellement pour tester et tenter de résoudre une problématique de la compétition féminine. L’objectif est de voir si c’est une compétition que nous pouvons homologuer à terme au sein de la Fédération Française de Tennis. Nous avons assuré la coordination en amont et mené des études quantitatives et qualitatives. Une analyse sera présentée devant la gouvernance de la Fédération.

C’est un projet qui est très intéressant. Si le projet va au bout, on espère qu’il impactera et marquera les esprits voire améliorera le tennis en France.

Si j’avais un conseil à donner aux étudiant(e)s, comme moi, qui sont passionné(e)s, ce serait de rencontrer, de réseauter et d’aller échanger avec les marques, clubs ou entreprises qui vous intéressent.

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